12 janvier 2007

...Et bonne Année!


Que pensez vous du fait que les socialistes réaffirment leur volonté d'accentuer la pression fiscale sur les classes moyennes et les plus riches (donc les plus disposés à dépenser et à alimenter en cash flow le tisu économique, et les plus susceptibles de pouvoir s'expatrier -cf johny:)- si jamais l'envie leur en prend)?

Dans un pays déjà sursaturé de taxes et impôts?
A qui l'on continuerait de couper les vélléités entrepreneuriales qui soutiennent l'emploi?

Qui boîte sur trois pates?

Au moins, on sait pour qui ne pas voter :)

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kondratieff? Non, Schumpeter ;)


Et, juste pour le fun, voici la façon dont une Keynote de Steve Jobs peut secouer le cours des actions (yeah, Apple goes High, mais les actions des opérateurs adverses descendent, c'est mathématique;)


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Dreams comes true


Mention spéciale à la keynote Apple du mardi 9 janvier 2007, qui, si elle a marqué une certaine rupture dans la forme par rapport aux précédentes présentations hyeprstructurées et exposant plusieurs points (ici il n'y en a eu en fait que 3: iTV, iPhone et changement de nom pour marquer le renouveau de la marque, et pas -déception intense;)-, mais alors pas du tout de "one more thing", c'est une honte! ;)), a surtout balayé les pronostics les plus fous pour nous présenter une machine de rêve, le nouveau téléphone portable d'Apple, j'ai nommé (tadada, roulements de tambours :) l'iPhone!

Ce qui est incroyable, c'est la façon magistrale dont Apple a revisité le design et les fonctionnalités d'un appareil aussi vieux et inélégant que le téléphone, pour le rendre sexy et tellement pratique que ma grand mère saurait l'utiliser de façon instinctive sitôt sorti de son emballage. Et vous ne connaissez pas ma grand mère. Ni son emballage;)
En fait, après ce tour de force, je crois que Steve Jobs et ses designers seraient capables de repenser le moteur à explosion et le rendre sexy et pratique à utiliser;)

Bon, maintenant, j'attends avec impatience que cette petite tuerie débarque en France d'ici Nôël prochain (mais il n'est pas garanti que je ne tente pas de m'en procurer un aux states avant:) pour pouvoir m'offrir ce petit plaisir (yup j'en frétille d'impatience).
Merci Steve, merci Jonathan, merci Apple de faire vivre nos rêves!
En espérant que la merveille ne sera pas livrée uniquement en bundle avec un opérateur téléphonique à la noix!

Dieu, si tu es là...

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09 janvier 2007

De la pensée unique




"Un tableau ne vit que par celui qui le regarde"

Picasso




Une polémique gigantesque est lancée autour du fait que certains Musées, et en particulier le Louvre pour ne pas le citer, cherchent à améliorer leur patrimoine et leurs budgets en pratiquant des prêts ou des partenariats avec des pays étrangers.
Grand scandale ;)!
Cris d'orffraies!
Délocalisation de la culture, vol de l'identité culturelle, chauvinisme culturel inavoué de la part de ceux censés être les plus tolérants parmis les détenteurs du bon goût bobo et gauchiste.
Qui permettrait en effet que des toiles d'une collection française soient exposées (attention le mot est fort et peu choquer:) aux "Etats Unis d'Amérique" (beurk...;)
Ou encore pire, qu'une réplique du Louvre soit construite dans les contrées arabes, chez les Maures?
Et tout ça moyennant confortables subsides pour les Musées, hors tout le monde sait, en France, que l'argent c'est sale, ouh, c'est vilain, ça tâche les mains, ça rend sourd, malheureux, et donne le nez crochu, c'est scientifiquement prouvé.

Et, mais, attendez deux secondes, messieurs les défenseurs d'un pseudo bon goût à la française qui a fait long feu...

Quel est le but des Musées?
Proposer la Culture au plus grand nombre (donc au moindre coût, c'est une lapalissade).
Comment jusqu'à présent étaient ils financés?
Aides de l'état (donc de nos poches) et prix d'entrée (encore nos poches, mais en tant qu'effet secondaire d'une soudaine volonté de se cultiver:)
Comment un Musée garde-t-il sa réputation?
En proposant de belles expositions, des conférences, publiant des ouvrages, et surtout, en se donnant les moyens de pouvoir continuer à évoluer avec le temps en proposant des oeuvres d'art moderne.
Comment savoir qu'un artiste sera considéré comme majeur dans quelques années.
Si ça se savait... Si ça se savait:)
En attendant, il faut acheter des oeuvres de différents artistes dont certains seront retenus par la postérité, d'autre finiront au fin fond des les oubliettes de la culture française. (yup, et c'est un peu encombré, down there...).
Et acheter des oeuvres coûte cher. Et l'état français est en déficit majeur. Et la croissance française étant en berne, les Musées font moins recette.
Quel mal y a t-il à ce qu'ils trouvent d'autres financement, sous forme de partenariat afin de maintenir leur prestige et pouvoir continuer à proposer au peuple français des collections parmi les plus belles du monde?

Apparemment beaucoup (de mal :) pour les 1400 signataires de la tribune de l'art. Mais ne sont-ce pas les même 1400 qui peuvent avoir accès où et quand ils le souhaitent à la culture et aux collections des Musées, et ce, même en dehors des fenêtres proposées au grand publique?

Mais chut, ça, ce n'est pas "politiquement correct"...

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08 janvier 2007

Apple Feast

J-2 avant la keynote de Steve Jobs.

iPhone? Fabuleuses nouveautés cachées de Léopard? Nouveaux matériels? iWork revue et corrigée? Un projet top secret qui "will blow our minds"?

Frisson ;)
Excitation:)
Emulation!

Qui est ce grand communiquant qui parvient aussi bien à insuffler une vision unique à une entreprise gigantesque, et à nous transmettre passion et rêves à l'occasion de ses fameuses Keynotes?

Peut on arriver à cerner quelques unes des clefs permettant de le définir à partir de ce qu'il rend publique?

On peut évoquer le secret: tout est sous contrôle, maintenu dans une épaisse omerta qui démultiplie l'impact et le plaisir de la nouveauté lorsqu'il est levé. A tel point que moultes anecdotes émaillent la gouvernance de Steve Jobs concernant son goût du secret, sa volonté de maîtrise, son légendaire caractère...

Le soucis de la qualité. Les produits sont toujours irréprochables. Toujours pionniers et précurseurs par rapport à ce que le marché propose aux consommateurs, et toujours délivrés dans un écrin à la hauteur des innovations technologiques qu'ils renferment, et des fantasmes qu'ils suscitent.

La volonté de simplifier la vie de l'utilisateur, de faire de l'innovation un serviteur et non un maître contraignant et exigeant.

La volonté d'étonner, de surprendre, entretenue par le secret.

L'amour du design, qu'il contribue d'ailleurs à définir avec ses équipes de designers puisque pour Jobs, le design doit allier la beauté du minimalisme esthétique, du dépouillement , et l'intérêt pratique.

Une capacité à "performer" au cours de shows, affinée au cours du temps, et qui en fait probablement l'un des meilleurs communiquants vivants de ce siècle.

Définitivement une touche orientale, "zen", un soucis du dépouillement, afin de donner plus de force, plus d'impact, à l'essence même du discours.

En tout cas chaque Keynote est toujours, en plus d'un extrême plaisir, bien que parfois teinté de frustration, une grande leçon de communication.
Et c'est gratuit! ;)

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Un Jour en France


Si, comme Gilles Vigneault, l'on considère que "La violence est un manque de vocabulaire", alors on peut facilement imaginer que les banlieues, les jeunes, avaient un message fort complexe à faire passer la nuit du premier de l'an.

Et si l'on tente de traduire en mots la déferlante de violences, de dégradations et d'incendies qui a, comme chaque année depuis 25 ans, avec néanmoins une progression -si l'on peut appeler une aggravation progrès- dans le degré, le message qui semble émerger de ces actes, est justement leur gratuité, et la perte du message.

Casser pour casser, dégrader pour dégrader, renier, bafouer une société condamnée comme "l'autre", l'"ennemi" sans autre forme de procès, car c'est plus simple de s'ériger en victime de la société, que de rigoureusement analyser ses qualités et ses défauts, et tenter d'oeuvrer pour le bien général.
Et bien pire, comme c'est la société dans son ensemble que l'on prend pour cible, et contre laquelle on entre en guerre, on peut de ce fait faire fi de toutes les règles et devoirs qui définissent la société et incombent aux citoyens (on notera cependant que l'on continue d'accepter ou de profiter des droits que celle ci offrent, bizarrement:), et c'est ainsi que l'on voit émerger une dérive dramatique d'une sorte de néoanarchisme nihiliste "a priori" pronant la jouissance immédiate (drogues, sexe marchand, jeux...) et l'ultra violence comme catharsis (guet appends des policiers), sans aucune forme de reflexion humaniste ou politique ni projet qui dépassent la "chute de la société". Comme si faire chuter la Société portait en soi le remède de tous les maux.

400 voitures incendiées, dégradations multiples, interpellations, autant de policiers et gendarmes mobilisés que dans un pays en insurrection.

Mais bon, les journaux et les télévisions française, dans un soucis objectif d'information (et probablement en se donnant la bonne conscience de l'argument consistant à dire qu'il ne faut pas souffler sur les braises) titrent le lendemain: "un réveillon calme". Mais les 400 voitures, les violences de la nuit aprlent d'elles même. Nous ne sommes pas dupes.

Dormez bonnes gens, les médias veillent sur vous!

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